FONCTIONS   DISPERSION ET/OU PARALYSIE
     
    Dates de construction, d'agrandissement, de développement
Transports et communications
Port
Pillé en 1976. Son 5e bassin est réquisitionné par les FL et exploité à leur compte jusqu'en 1991. Les ports de Saïda, Jounieh, et de Tripoli bénéficient de la paralysie du port de Beyrouth. En outre, les milices font fonctionner 15 ports illégaux.

Au printemps 1991, le port retourne dans le giron de l'État. En juillet de la même année, 23 compagnies maritimes desservent à nouveau le port.
 
AIB
Fermé 6 mois en 1976, puis en 1983-84. Il voit son trafic passagers et marchandises baisser régulièrement. A partir de 1985, seule MEA déssert l'AIB, les autres compagnies craignant la menace terroriste. En 1987, il atteint un recul de 80% du trafic

Depuis 1991, plus de 25 compagnies aériennes aterrissent à Beyrouth
 
Chemin de fer
La ligne Beyrouth-Damas est inutilisable. La ligne littorale n'est utilisable qu'entre Jounieh et le port de Beyrouth, bien qu'elle soit complètement désuète
 
Route de Damas
Coupée pendant le conflit, elle a été rénovée et réouverte au trafic depuis 1992, ce qui évite des détours par le Chouf ou par Tripoli.
 
Télécommu-
nications
Les réseaux de téléphone ont été complètement détruits à l'Est comme à l'Ouest pour n'être rétablis que partiellement ensuite. il faut attendre 1993-1994 pour que les centraux soient remis à neuf et le cellulaire développé.
 
 
 
 
Décentralisation
Fonction
bancaire et commerciale
Banques
Double évolution :
- départ des banques étrangères et de banques locales
- dispersion et décentralisation dans Beyrouth
 
Commerce
Double évolution :
- départ des grandes sociétés multinationales couvrant le marché régional
- décentralisation de la fonction commerciale par la création de plusieurs pôles commerciaux annexes dans les quartiers Ouest et Est. Ex. Zalka, Antelias, Verdun
 
 
 
 
Destructions, pertes de marchés, recul de productivité, décentralisation
Fonction
industrielle
Destructions
1982 (invasion israélienne) et 1988-90 (guerre de libération et guerre interchrétienne) correspondent à des destructions massives en secteur chrétien. En 1987, 7750 usines sont encore en fonctionnement. En 1989, 75% du secteur sont paralysés.
 
Décentralisation
Le Liban Nord comptait en 1964 10,1% du secteur industriel; en 1985, plus de 30%. Le Liban Sud comptait en 1964 3.1% du secteur industriel; en 1985, 11%. La part de la Bekaa était de 3,4% en 1964; elle est de 6% en 1985.

En 1985, 75% de l'emploi industriel est concentré dans le Grand Beyrouth
 
 
 
 
Destructions, occupations, décentralisation et dédoublements
 
Décentralisation
Les grandes universités (AUB, UL, USJ, BUC) sortent de Beyrouth municipe. les trois anglophones qui étainet à l'ouest fondent des branches à l'est ou dans les régions chrétiennes. l'UL et l'USJ s'éparpillent et ouvrent des branches dans tout le pays.
Fonction
éducative et culturelle
Dédoublements
Les écoles secondaires, quand elles étaient situées dans une position dangereuse (proche de la ligne verte) se dédoublent et s'installent d'un côté et de l'autre, loin des lignes de front.
 
Destructions
Les dégâts sont continus. Or les écoles privées doivent s'autofinancer. Subventions de l'UNICEF en 1983
 
Occupations
La plupart des établissements publics sont squatérizés par les miliciens
Fonction touristique
 
Arrêt quasi complet, mais reprise depuis 1992, confirmée à partir de 1994

Beyrouth, capitale officielle du pays, désertée pendant la guerre par les ambassades étrangères semble retrouver en 1991 son importance régionale.
Fonction
politique
 
Mais si les agences des Nations Unies réintègrent leur locaux en 1992, l'occupation syrienne interdit toute renaissance politique véritable. La tutelle est entérinée par le transfert implicite de la fonction diplomatique à Damas
©Chadi Romanos 1996-2003    

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